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Climat

Contribution de la filière porcine à l’atténuation et à l’adaptation au réchauffement climatique

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Réduire les émissions de GES sur les postes les plus émetteurs

L’amélioration du bilan carbone en élevage passe par l’amélioration des performances techniques des élevages et la poursuite des efforts de modernisation. L’amélioration des performances de l’alimentation animale et de la gestion des effluents sont les deux principaux leviers. La filière porcine est engagée dans la démarche DURALIM qui prévoit 100% d’approvisionnement durable et zéro déforestation. Concernant les effluents, des solutions différentes peuvent être mises en œuvre : séparation de phase ou raclage, couverture de fosses et matériels d’épandage moins émissifs.

Inaporc a financé le développement du Label Bas carbone PORC. C’est une méthode en cours de finalisation qui permettra d’évaluer l’émission des GES par exploitation et les leviers d’amélioration. Elle s’appuie sur l’outil d’évaluation environnementale des élevages porcins, GEEP.

Les industries d’abattage/découpe/transformation et les entreprises de la distribution poursuivent leurs efforts sur la sobriété et l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.

Conforter les performances techniques au bénéfice du climat

en optimisant prioritairement la gestion de l’alimentation des porcs, en poursuivant les efforts sur les indices de consommation et grâce à des systèmes permettant de limiter les rejets. Mais aussi, en investissant dans des bâtiments d’élevage plus économes en énergie (ex BEBC).

Consolider la place de la filière porcine dans l’économie circulaire notamment en

  • optimisant la valorisation des effluents comme engrais pour les productions végétales,
  • renforçant l’utilisation de coproduits dans l’alimentation des porcs
  • poursuivant les efforts avec l’aval de la filière sur la valorisation des co-produits en petfood, biocarburants ou encore en médicaments
  • en contribuant activement à l’éco-conception des emballages
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Économiser la ressource en eau

Que ce soit en élevage (projet CercEau) ou en industrie en optimisant la consommation et en poursuivant les efforts pour avoir la capacité de réutiliser les eaux usées après traitement, en particulier dans les abattoirs.

Adapter les pratiques de la filière au changement climatique

En renforçant les projets de recherche pour identifier les effets du climat sur la température ambiante dans les bâtiments (projet thermiPig) et en sensibilisant les éleveurs aux méthodes de gestion des pics de chaleur en élevage (projet ClimatBat).

Maintenir une production locale

Le secteur doit faire face au défi du renouvellement des générations pour continuer à produire en France la viande et la charcuterie de porc consommées par les Français et éviter ainsi les importations.

Réduction des consommations d’énergie

Les éleveurs qui modernisent leurs bâtiments se tournent vers l’optimisation de leur isolation en utilisant des ventilateurs économes en énergie ou en diversifiant leurs sources de chauffage (échangeur air/air, air/eau, géothermie, chaudière gaz). Ils optimisent également l’éclairage en favorisant la lumière naturelle et l’utilisation de LED. Enfin certains d’entre eux investissent dans des panneaux photovoltaïques. Les industries d’abattage/découpe mettent en place par exemple des récupérateurs de chaleur dans les entreprises d’abattage : ¾ des entreprises y ont déjà recours et cette récupération couvre 11% de l’eau chaude consommée.

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