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Anti-gaspillage

Tout est bon dans le cochon, le roi de l'anti-gaspi

Anti-gaspillage

En 30 ans, l’amélioration de l’élevage permet de mobiliser 20% de ressources en moins pour produire un kilo de viande de porc.

L’amélioration des performances techniques des élevages a permis au fil des années d’optimiser la production de porc : on produit un kilo de porc avec moins de ressources (aliment, eau, énergie) qu’auparavant tout en produisant moins de rejets (diminution des rejets d’azote par exemple par une meilleure adaptation des rations alimentaires aux besoins physiologiques des animaux selon leur âge).

Le porc recycle des co-produits de l’alimentation humaine

Le porc mange en partie ce que ne mange pas l’homme. De nombreux co-produits de l’alimentation humaine, tels que les tourteaux, les sons de céréales, le petit lait, les produits brisés (riz, semoules, pains, biscuits), sont récupérés pour l’alimentation des porcs. Depuis le néolithique, l’homme a su tirer parti de la capacité du porc à valoriser ce que nous ne pouvons pas consommer, pour en faire une source de protéines à haute qualité nutritionnelle.

Le lisier et fumier sont des engrais naturels qui nourrissent les plantes

Les déjections des porcs sont utilisées comme engrais naturel, ce qui permet de limiter le recours aux engrais chimiques azotés dont la production nécessite l’utilisation de ressources non renouvelables (gaz naturel). Cette source d’engrais naturel présente également deux avantages majeurs : elle est utilisée localement pour fertiliser les cultures voisines, limitant ainsi le transport au strict minimum, et permet un apport en matière organique, élément essentiel à la vie biologique et à la santé du sol.

Dans certains élevages, des stations de traitement permettent de transformer le lisier en engrais sec ou en compost. Ces derniers sont ensuite exportés vers des régions déficitaires en engrais naturel, comme les grands bassins céréaliers.

Tout est bon dans le cochon

Oui l’adage est bien adapté ! Tout d’abord, la tradition charcutière permet d’utiliser et de transformer une quantité importante des viandes, abats et gras issus du porc. C’est bien pour cela que l’on consomme le porc à 75% sous forme de charcuterie. Par ailleurs, le gras et les os des porcs peuvent servir à la fabrication d’aliments pour animaux de compagnie, de gomme et de gélatine ; les boyaux à la confection de cordes d’instruments de musique ou de fils de ligature chirurgicaux ; les poils des porcs (soies) au façonnage de brosses et de pinceaux.

Si l’on suit de plus près le parcours d’une carcasse, il y a très peu de pertes : on consomme en alimentation humaine 83% du poids vif d’un cochon. 5% sont à destination de l’alimentation des animaux de compagnie. Finalement seuls 12% ne sont pas consommés (contenu digestif, perte en eau, sous-produits) mais peuvent encore être utilisés pour des usages techniques (fertilisants) ou pour réaliser des produits médicaux (héparine par exemple)

Source : GIS Avenir Elevage – Efficience alimentaire des élevages 2017

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