Porc et équilibre alimentaire

Première viande dans l’assiette des Français sous forme de viande fraîche et de charcuterie, le porc possède de nombreux atouts nutritionnels et s’intègre parfaitement à une alimentation équilibrée et diversifiée.

Les chiffres clés de la consommation de porc en France

33 kg*, c’est en moyenne la quantité de porc consommée par an et par habitant¹.
Près de 38 g pour les adultes et 25 g pour les enfants, ce sont en moyenne les quantités de porc consommées par jour sous forme de viandes fraîches et de charcuterie. 
*Tonne Equivalent Carcasse (TEC)
¹ FranceAgriMer (chiffres 2017).
 
Composition nutritionnelle de la viande de porc
La viande de porc apporte à l’organisme des éléments indispensables à son fonctionnement. 
- Des protéines de bonne qualité¹. Avec 25g² de protéines pour 100 g de viande cuite et entre 11 à 28 g³ pour la même quantité de charcuteries.
- Des lipides majoritairement insaturés. La plupart des lipides (62%) sont des acides gras insaturés⁴ soit de « bonnes graisses ».
- Des vitamines et de minéraux. La viande de porc est une source de fer⁵ et de vitamines, tout particulièrement celles du groupe B.
 

Le porc : pas si gras que ça !

Selon les produits, la teneur en lipides oscille entre 3 et 30%. Le jambon et le filet mignon font, par exemple, partie des pièces maigres. Il est aussi à noter que le gras, situé en périphérie du muscle, est le plus souvent visible et s’enlève facilement. Enfin, la rigoureuse sélection des espèces animales, l’évolution de l’alimentation des porcs et l’adaptation des recettes ont permis de diminuer le taux de matières grasses de 25% en 30 ans.
 

Le sel, un ingrédient indispensable en charcuterie 

Le sel est un ingrédient important dans la fabrication des charcuteries. Outre ses propriétés gustatives, il permet de mieux les conserver et ne représente que 11% des apports de sodium quotidiens.
 
 

 

Sodium et lipides en baisse : une filière engagée pour la qualité nutritionnelle 

En novembre 2010, dans le cadre du PNNS⁶, les fabricants de charcuterie ont signé une Charte d’Engagement Volontaire de Progrès Nutritionnels. L’objectif ? Réduire les taux de lipides et de sodium sur 9 catégories de produits les plus consommés d’au moins 5% d’ici la fin 2013. Pour poursuivre, ils ont signé un nouvel accord collectif pour appliquer cette réduction de 5% à 12 nouvelles catégories de produits.
Ils ont pu réduire ainsi globalement de :
-1040 tonnes /an la quantité globale de sel.
-2836 tonnes /an la quantité de matières grasses des principaux produits de charcuterie.
Cet engagement est la continuité des efforts déjà réalisés dans ce domaine : le taux de sel moyen avait déjà été réduit de 8% entre 1993 et 2007.
 
 
¹ Au regard des habitudes alimentaires des Français, la consommation des produits porcins couvre 10% des besoins journaliers des adultes et des enfants en protéines / Etude INCA2/Crédoc.
² et ³ « Viande de porc et charcuterie – Allier plaisir et qualités nutritionnelles » / INAPORC.
⁴ Près de 60% des acides gras sont insaturés / Table Ciqual – table de composition des aliments / Agence National de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
⁵ 100g de viande de porc cuite ou de charcuteries représentent environ 15% des apports journaliers recommandés en fer, les produits carnés (viandes, abats, charcuteries) jusqu’à 20% / « Viande de porc et charcuteries - Allier plaisir et qualités nutritionnelles », INAPORC / INCA 2
⁶ Programme National Nutrition Santé

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